Premières pluies  au Liban et en lieu et place de la rosée, premier constat – comme chaque année – à ce que les autorités publiques préviennent des drames

Une vidéo circule de manière virale sur les réseaux sociaux, celle d’une rivière située dans la banlieue même de la capitale Beyrouth, à Hay el Sellom,  qui, à peine ces premières pluies, déverse son lot d’ordures entassées depuis la belle saison, évidemment sans que les autorités publiques aient déjà procédé à nettoyer son lit non seulement pour assurer la salubrité publique et donc l’aspect sanitaire mais également pour assurer plus simplement la vie des citoyens en cas de crue.

Allo!! Allo!! Un état toujours aux abonnés absents

Alors que les autorités publiques de la capitale se sont engagées dans la mise en place d’incinérateurs pour traiter la totalité des ordures produites par Beyrouth, au grand mépris de l’opinion de certains experts et des différentes organisations environnementales, on constate également qu’année après année, les leçons ne sont toujours guère apprises. Des scènes identiques à “cette crue” qu’on ne peut que décrire comme nauséabonde se sont déjà déroulées ces dernières années, à savoir plus précisément depuis la crise des ordures de 2015.

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Pour rappel, cette cris avait débuté par la fermeture de la décharge de Naameh, au Sud de la Capitale sans qu’aucune autre solution de rechange définitive n’ai été trouvée jusqu’à présent. Seuls des expédients décrits de l’aveu même des autorités publiques comme temporaires comme l’ouverture de décharge à proximité immédiate du littoral, comme celles de Bourj Hammoud ou de Costa Brava et cela au détriment des accords de Barcelone dont le Liban est pourtant signataire, ont été trouvés. 

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