Loin de s’essouffler, le mouvement de protestation contre la classe politique se poursuit au Liban ce 23ème jour, avec de nombreux évènements prévus.

Les manifestations s’installent en effet dans la durée, avec des conférences et des débats économiques organisés au centre-ville de Beyrouth ce vendredi 8 novembre sur les différents problèmes socio-économiques actuels, économie, incinérateurs ou encore conseils légaux.

Pour l’heure également, plusieurs manifestations ont eu lieu ce matin, avec la marche des vétérans de l’Armée Libanaise depuis la Place des Martyrs jusqu’au port de Beyrouth.
Dans la banlieue de Beyrouth, des rassemblements ont eu lieu devant le Palais de Justice de Jdeideh, ou encore à Baabda devant le siège local d’Ogero.

À Jounieh, pour le 3ème jour consécutif, une manifestations d’écoliers et d’universitaires s’est déroulée devant les administrations publiques, Ogero et Banque du Liban.

À Damour au Sud de la Capitale, également, ont été visées Ogero, tout comme au Nord du Liban, dans le Akkar.

À Saida, un sit-in a été organisé devant la branche locale de l’Université Libanaise.

À Chékaa, les manifestants ont entrepris de faire fermer les agences bancaires locales ainsi que celles des entreprises de télécommunication mobile également sur la sellette.

Enfin à Tripoli, les manifestations se poursuivent devant les banques, les services gouvernementaux et les institutions publiques sous le slogan appelant à “renverser le système de corruption du pays”. Les protestataires ont demandé aux fonctionnaires et employés de quitter leurs bureaux. Par ailleurs, les étudiants ont organisé un sit-in devant les écoles qui ont ouvert aujourd’hui et ont empêché les élèves d’entrer en classe. 

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