Après les associations des déposants ou encore celles des parents des étudiants libanais de l’étranger, c’est au tour de la Fédération des syndicats des professions libérales de dénoncer la décision des banques d’entamer une grève ouverte à partir de ce lundi 8 août dans le cadre d’une contestation des poursuites judiciaires qui les touchent.

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La grève de l’Association des banques, à partir de lundi prochain, est contraire à la loi, et que les motifs mentionnés dans l’annonce de la décision ne donnent aux banques aucun droit légal à la fermeture des banques,” notent les représentants associatifs.

L’Association des banques ou ses mandataires judiciaires ont-ils oublié ou oublié le principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, s’interrogent les représentants des professions libérales, notant que cette nouvelle décision est prise alors qu’aucune solution n’est encore offerte en vue de libérer les dépôts gelés depuis l’instauration d’un contrôle informe des capitaux en novembre 2019.

L’Association des Banques a-t-elle oublié, ou a-t-elle oublié que la dignité et la réputation de tous les citoyens déposants sont bafouées et frappées chaque jour aux portes des banques, leurs droits sont digérés et le reste de leur vie s’évapore sans aucun sentiment de culpabilité ou de responsabilité de leur part et d’une gestion irrationnelle des fonds qui leurs ont été confiés “, poursuit le communiqué.

Cette grève ne changera pas grand chose, poursuivent-il estimant que ceux-ci appellent en réalité à la grève afin de soutenir le gouverneur de la Banque du Liban, d’échapper à leurs responsabilités et de faire porter la responsabilité des pertes des dépôts aux dépendants et non à l’ingénierie financières ou encore aux taux intérêts dont ils ont bénéficié avec la complicité de la Banque du Liban.

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