Le Président de la Chambre, Nabih Berri, a indiqué que le parlement examinera les 16, 17 et 18 juillet prochain, le budget 2019. À l’issue de cet examen, il devrait alors être adopté et entrera définitivement en vigueur.

Il demeure que la question du quitus des années allant de 2005 à 2017 se pose toujours. Il s’agit d’une période où les dépenses publiques ont dérapées. Certains indiquent qu’une partie des fonds publics aurait pu avoir été détournée.

Cette annonce intervient alors que la commission parlementaire du budget et des finances a terminé d’examiner ce budget très attendu en raison de la crise économique et financière par laquelle le Pays des Cèdres passe.

Parmi les mesures phares, l’austérité économique qui est de rigueur, avec un déficit attendu d’un déficit de 7,6% du PIB contre plus de 11% en 2018. Cette détérioration des comptes publics avait alors inquiété de nombreux spécialistes qui ont mis en garde contre une dévaluation de la monnaie locale ou encore une restructuration de dette publique qui atteint plus de 150 du PIB.
Les autorités économiques et monétaires écartent pour l’heure ce scénario, indiquant encore disposer des capacités à rembourser les prochaines obligations libanaises qui arrivent à échéance en novembre prochain.

Cependant, les institutions internationales doutent de la capacité des autorités publiques à respecter les engagements pris lors de la conférence d’aide économique accordée au Liban intitulée CEDRE d’avril 2018.

Plus de précisions

Egalement en raison des retards pris dans l’adoption du budget public, certains prêts à taux réduits de la Banque Mondiale seraient actuellement menacés faute de l’approbation à la fois du gouvernement et du Parlement.

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