Un pirate informatique arrêté en juillet dernier, aurait utilisé des programmes secrets de la NSA pour obtenir un certain nombre d’informations confidentielles sur des institutions libanaises.

Parmi les informations obtenues, celles concernant le Directeur Général de la Sûreté Générale Libanaise Abbas Ibrahim ou encore certains officiers libanais. Il s’agirait de leurs noms, numéros téléphones privés ainsi que de leur localisation.

Le pirate, Rami Sakr, arrêté en juillet et inculpé en octobre aurait ainsi pu pénétrer les systèmes informatiques d’OGERO ou encore d’institutions militaires et sécuritaires libanaises comme et des banques libanaises. Parmi les cibles institutionnelles, les systèmes informatiques du Premier Ministre, des ministères de l’Agriculture, de l’Economie, de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur, de la Justice ou encore des déplacés. Il aurait par ailleurs changé les pages de ces cibles, avec une caricature d’un homme pauvre nourrissant un autre riche pour exprimer les difficultés financières de la population face à la crise politique.

Il aurait avoué devant le Tribunal Militaire mené ces opérations en coopération avec 2 autres pirates, dont Khalil Sehnaoui, qui appartient à la compagnie Krypton Security. Ce dernier aurait eu pour objectif de persuader ces institutions de demander sa protection contre le piratage informatique.

Khalil Sehnaoui aurait ainsi ces programmes informatiques. Les agences sécuritaires libanaises devaient être informées par ce dernier de la vulnérabilité de leurs systèmes.

Ces vols de données auraient commencé dès 2013, selon les aveux recueillis par le juge en charge du dossier.

Ils ont été depuis libérés en attendant leur procès. La prochaine session du Tribunal Militaire a été fixée pour 11 avril prochain. Il s’agira d’entendre les témoignages de ses 2 autres acolytes Khalil Sehnaoui et Ihab Chammas.

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