Liban: Première livraison d’armes attendue ce lundi

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Beyrouth, Liban – Les premières livraisons d’armes françaises financées par l’Arabie Saoudite se dérouleront ce lundi 20 avril, indiquent plusieurs sources, en la présence du ministre de la défense Jean Yves le Drian. On en connait désormais un peu plus sur l’inventaire des armes commandées, avec notamment la livraison immédiate de 48 missiles antichar filoguidé Milan prélevés avec leurs postes de tirs des inventaires de l’Armée Française. Les autres missiles, précise-t-on, seront livrés à l’état neuf.

Parmi les autres équipements, 250 blindés de divers types, dont des VAB Mark III de 20 tonnes pouvant transporter 7 fantassins, des VBC-90 (même châssis que le VAB mais muni d’un canon de 90 mm monté sur une tourelle Giat TS 90), des VBL et des Panhard GD Véhicule blindé léger ou Sherpa (version non précisée), ainsi que 24 canons de 150 mm Césars et des missiles antiaériens court portée. 7 hélicoptères cougars et 3 patrouilleurs Combattantes fabriquées par les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN) seront également livrée durant les 4 prochaines années, en plus de radars de surveillance, de système d’interception de communication et des drones d’observation.

Selon les informations disponibles, les patrouilleurs de type FS-56 seront équipés d’un canon de 76 mm et de 2 canons de 20 mm ainsi que d’un système de défense antiaérien Simbad comportant 2 missiles Mistral II à très courte portée en lieu et place des missiles Exocet généralement proposés.

Le contrat comporte également des clauses indiquant que la formation des membres de l’Armée Libanaise se poursuivra durant les 7 prochaines années et le maintien en condition opérationnelle du matérielle pour les 10 prochaines années.

Annoncé le 29 décembre 2013 par l’ancien président de la république Michel Sleiman, le don saoudien d’un montant de 3 milliards de dollars dont 2,1 milliards d’achat d’équipements et 900 millions de dollars de coût de formation et de maintenance, a été difficilement négocié, en raison de différentes résistances – refus de voir accorder des commissions à certaines parties prenantes, et véto israélien sur certains matériels militaires dont des missiles antiaérien moyen et longue portée et sur les missiles antichars HOT pourtant prévus dans le contrat -.

Sur le net: le antichar missile Milan, le missile antiaérien à très courte portée Mistral II mis en service en 1989,  le patrouilleur Combattante III FS-56

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