Convoquée par le ministre des Affaires Etrangères Nassif Hitti suite à des propos constituant selon certaines sources, une infraction au traité de Vienne suite à une ingérence dans les affaires internes, l’ambassadrice des Etats-Unis au Liban a estimé que la page “de cette distraction malvenue est tournée”.

Il s’agit désormais de faire face à la crise économique, souligne la diplomate qui indique que les Etats-Unis sont prêts à soutenir le Liban et que les 2 pays jouissent d’une forte relation bilatérale.

Ces propos interviennent alors qu’une controverse concernant les propos tenus par l’ambassadrice ont secoué le Liban ce weekend. Le juge Mohammed Mazeh du tribunal des affaires urgentes de Tyr avait menacé ce vendredi de poursuites judiciaires et de suspendre durant un an, tout média qui interviewerait l’Ambassadrice des Etats-Unis au Liban après que celle-ci avait estimé, au cours d’une interview diffusée par la chaine saoudienne Al Hadath ce vendredi, que le dirigeant du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah constituait une menace à la stabilité du Liban. Dorothy Shea avait également accusé le Hezbollah d’empêcher la mise en place des réformes économiques qui pourraient permettre au Liban de disposer d’une aide du Fonds Monétaire International et des autres pays donateurs.

Pour sa part, le Ministre des Affaires Etrangères Libanais Nassif Hitti a indiqué que “la liberté des médias et le droit à l’expression sont des droits sacrés”.

L’autre controverse sur l’auteur des excuses à l’ambassadrice également résolue

Une autre controverse agitait le monde politique. Elle portait sur l’identité d’une personne qui se serait excusée pour le Liban auprès de l’ambassadrice américaine.

“Je peux vous assurer que j’ai été contacté hier après-midi par un très haut responsable et personnalité bien placée au sein du gouvernement libanais. Il a exprimé ses excuses et que le gouvernement prendrait les mesures nécessaires pour y mettre fin.”, avait-elle alors déclaré.

L’auteur de ces excuses aurait été identifié par la presse libanaise comme étant Salim Jreissati, ancien ministre en charge des affaires présidentielle et proche du chef de l’état, le général Michel Aoun.