La Banque Mondiale, en coopération avec les Nations-Unies et l’Union Européenne ont estimé à 8 milliards de dollars, l’impact économique de l’explosion du Port de Beyrouth.

Les dégâts directement induits par l’explosion sont estimés entre 3.8 à 4.6 milliards de dollars dont 1.9 à 2.3 milliards de dollars pour les domiciles et les centre culturels.

Le secteur commercial, touristique et industriel a subi pour 170 à 205 millions de dollars de dégâts. Quant au secteur financier, les dégâts subis seraient estimés entre 105 à 125 millions de dollars.

Par ailleurs, les pertes économiques sont estimées entre 2.9 à 3.5 milliards de dollars, dont 1 à 1.2 milliards de dollars pour le seul secteur immobilier. Les conséquences économiques sont estimées de 580 à 710 millions de dollars pour le secteur des transports, de 400 à 490 millions de dollars pour le secteur culturel, de 285 à 345 pour le commerce et l’industrie et enfin de 190 à 235 millions de dollars pour le secteur du tourisme.

Entre 2020 et 2021, le secteur public seul nécessiterait un investissement de 1.8 à 2.2 milliards de dollars dont 605 à 760 millions de manière quasi-immédiate.

Le Liban n’en dispose pas de ces sommes, étant déjà très impacté par une crise économique et nécessitant une aide internationale visant à relancer son économie.