S’exprimant lors d’une conférence de presse, l’ancien premier ministre Fouad Saniora s’en est frontalement pris à “l’influence iranienne qui empêche l’état de restaurer son autorité et sa souveraineté et empêche sa construction par ses armes”.

Il estime ainsi que la crise actuelle que traverse le Liban n’est pas “une crise confessionnelle ou sectaire, et ce n’est pas une crise d’un groupe ou d’un parti” mais liée au fait que l’état libanais serait devenu dépendant et n’a plus d’autorité et d’influence sur son territoire.

Selon Fouad Saniora, l’ancien ministre Saad Hariri “s’est heurté à l’influence iranienne qui tente d’empêcher l’État de restaurer son rôle et son influence et de l’empêcher de s’établir par le biais de ses milices, et ces groupes travaillent dur pour perturber le travail démocratique et sont maintenant contrôlant la loi, l’ordre et la constitution”. L’ancien premier ministre a essayé “autant que possible de tourner les angles pour éviter les conflits”, estime Fouad Saniora avant d’en prendre à nouveau au Hezbollah, notant au passage un certain dilemne:

“il n’est pas possible de reconstruire l’État tant que le Hezbollah continue à contrôler l’État, renforcé par ses armes, et d’autre part, il ne peut pas être éliminé de l’équation”

“Toutes les positions qui soutiennent la souveraineté du Liban et la mise en œuvre des résolutions internationales sont le reflet de ce que veut la majorité pour sortir le Liban de sa crise après qu’un parti s’est ingéré dans les affaires des pays arabes et a isolé le Liban et a commencé à menacer des missiles de précision”, conclut l’ancien premier ministre qui n’a pas annoncé sa candidature aux prochaines élections législatives qui a toutefois admis que le prochain scrutin ne produira pas immédiatement de changement mais qui estime qu’il s’agit d’une opportunuté afin de faire face à l’influence iranienne.

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