L’agence onusienne en charge d’aider les réfugiés palestiniens pourrait voir son fonctionnement gravement affectée par la décision américaine de cesser de soutenir les autorités et les populations palestiniennes notamment au Liban.

Cette information intervient alors que l’ambassadrice américaine aux Nations Unis, Nikki Haley, a menacé de cesser de financer les programmes liés à l’autorité palestinienne en représailles à son refus d’accepter la décision du Président Américain Donald Trump de reconnaitre Jérusalem comme étant la capitale d’Israël.

40% du budget de l’UNRWA dépendrait de Washington, soit pour une somme de USD 364 millions annuellement. Ses responsables indiquent cependant ne pas avoir été informés d’une telle décision pour l’heure.

cette décision, si elle est confirmée, pourrait gravement nuire aux populations palestiniennes présentes au Liban, soit plus de 350 000 personnes selon l’UNRWA ou 174 422 personnes selon un recensement effectué par le comité libano-palestinien. 65% d’entre eux se trouverait déjà sous la ligne de pauvreté.

L’UNRWA finance au Liban de nombreux programmes scolaires mais aussi des programmes de soutien aux populations. Certaines sources accusent ainsi le président américain de vouloir nuire à cette organisation internationale pour pousser les autorités locales à prendre  le relai afin d’aboutir de facto a une implantation de ces réfugiés dans les pays d’accueil. Il s’agirait aussi de faire pression sur les autorités palestiniennes afin de les forcer à accepter la décision américaine.

Le Liban compte officiellement 12 camps palestiniens devenus de véritables zones de non droit ou les forces de sécurité libanaises n’interviennent pas suite aux accords du Caire de 1969. L’existence de ces camps a déjà été à l’origine de la guerre civile de 1975.

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