Le premier ministre a estimé que le Liban pourrait obtenir jusqu’à 12 milliards de dollars au site Al Monitor en cas de conclusion d’un accord définitif avec le FMI, en marge de sa visite à New York à l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU.

Cette somme cumulerait ainsi l’aide du FMI et celles des pays amis du Liban.

Cependant, les observateurs notent que les autorités libanaises, sous l’influence des banques locales et des organismes économiques éprouvent les plus grandes difficultés à faire avaliser par le parlement, les réformes demandées par l’institution internationale, portant notamment sur les amendements du secret bancaire, l’instauration formelle d’un contrôle des capitaux ou encore l’audit de la Banque du Liban et des banques libanaises et la restructuration du secteur financier largement impacté par d’importantes pertes financières.

Après l’obtention d’une aide, il restera également au Liban d’ouvrir des négociations avec les organismes créanciers détenant des eurobonds et notamment des fonds vautours. Le processus pourrait ainsi durer de nombreuses années.

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