Lors d’une réunion du conseil national pour la sécurité routière hier, le premier ministre libanais Najib Mikati a indiqué vouloir donner mandat au Conseil de Développement et de reconstruction pour externaliser les travaux d’entretien des routes libanais, “conformément à ce qui était indiqué dans l’accord de prêt avec la Banque mondiale, à condition qu’il soit spécifié selon les priorité du ministère des Travaux publics et des Transports”.

Cette information intervient au lendemain d’importantes inondations qui ont bloqué le trafic routier de l’axe Beyrouth-Tripoli au niveau du Kesrouan et plus spécifiquement de Jounieh avec de nombreux points d’accumulation des eaux de pluie transformant l’autoroute en véritable piscine.

Si aucun mort n’est cette fois-ci à déplorer, les inondations d’il y a 2 semaines à peine avaient provoqué la mort d’une personne qui était sortie du véhicule de son fils dans la localité de Zouk Mosbeh.

Cependant, des observateurs notent que la plupart des appels d’offre ont été remportés ces dernières années par des sociétés proches d’hommes politiques, cela avec des systèmes de surfacturation. Ainsi, ces sources indiquent qu’un échangeur a couté 70 millions de dollars à l’état au lieu de 5 millions de dollars de coût selon des études menées par une société concurrente qui n’a pas pu remporter le contrat suite à d’importantes pressions.

Ces sources craignent que les fonds finançant l’externalisation des contrats de maintenance des routes libanaises ne finissent ainsi dans les poches de personnalités politiques libanaises ou de certains de leurs proches.

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