Décidément, la lutte contre les ordures ne s’achève pas. Ainsi, a été organisée ce dimanche 4 août 2019, une campagne de nettoyage des plages publiques de Tripoli au Nord Liban.

Ont notamment participé, les Forces de Sécurité Intérieures (FSI).

Selon une étude effectuée par le CNRS Libanais, parmi les plages déconseillées à la baignade, celles de Tripoli figure dans le top 5 en raison d’une concentration record de 500 streptocoques pour 100 millilitre

Notre guide 2019 pour aller à la plage

Pour rappel, la situation du littoral libanais est catastrophique, avec la présence de décharges certaines sauvages, d’autres mises en place par l’état lui-même depuis 2016, suite à la fameuse crise des ordures.

Cette crise avait été déclenchée par la fermeture de la décharge de Naameh. Faute de trouver une nouvelle solution au stockage des déchets, le gouvernement d’alors avait autorisé la réouverture de la décharge de Bourj Hammoud pourtant fermée en 1994, au nord de Beyrouth et mis en place cette de Costa Brava au sud de la capitale, à proximité de l’aéroport international. Ces mesures devaient à l’origine être temporaires et ne durer qu’au maximum 1 an.

En lieu et place d’être temporaires, les autorités envisagent aujourd’hui même leurs extensions.

La dégradation de l’environnement serait à l’origine de la dégradation de la santé de nombreuses personnes. Les autorités estiment actuellement à 6 000, le nombre de cancers liés à la pollution.

4 ans après, les autorités envisagent plutôt l’extension de ces 2 décharges.

Une crise chronique des ordures depuis la fermeture de la décharge de Naameh en 2015 Pour rappel, les ordures avaient commencé à s’accumuler dans les rues de Beyrouth et du Mont-Liban à partir du 17 juillet 2015 suite à l’annulation du contrat avec la compagnie de ramassage Sukleen et de l’expiration du mandat d’exploitation de la décharge de Naameh.

Face à l’impossibilité de trouver une solution pérenne à l’époque, les autorités d’alors avaient décidé de la réouverture de la décharge de Bourj Hammoud au nord de Beyrouth et de l’ouverture de la décharge de Costa Brava au sud de la capitale en dépit de la signature en 1994 du traité de Barcelone qui interdit de jeter des ordures en mer. Cette crise avait amené à la mobilisation d’une frange de la population, avec de nombreuses manifestations qui se sont ainsi déroulées durant l’été 2015 au centre-ville de Beyrouth.

Les Forces de Sécurité ont été critiquées pour un usage inapproprié de la violence, alors que certaines sources indiquaient que des éléments proches de partis politiques s’étaient infiltrés parmi les manifestants pour provoquer des incidents.

Pour rappel

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