La démocratie de par le monde semble  correspondre à des convenances, hautement formatées et inhumaines, de plus en plus robotisées. Les intérêts nationaux deviennent pour certains, propices aux désengagements sournois et aux  “amitiés” profitables. 

Le partenariat effectif entre les nations demeure une approche novatrice, séduisante mais complexe à adopter. Elle sert à dégager le citoyen de ses glorieuses dépendances afin de pouvoir évoluer autrement et en tout temps, par lui-même. Néanmoins, “Les foules votantes ont tendance à se comporter comme de grands enfants. .elles prennent un plaisir sordide à leur propre infantilisation. ..” Idriss Aberkane 2016 .

On devient alors et tristement, plus  tolérant à des normes subjectives controversées et à des démocratiques peu interactives et proactives. Le faire face communicatif avec l’autre est pourtant censé introduire l’expérience positive d’une rencontre entre des  personnes. A travers un dialogue fructueux, la réticence face à la perplexité des uns et des autres peut se transformer en une palette de subtiles complexités ouvertes au dialogue.

Cependant, la faillite de la culture humaine pour la gérance des cités confirme en ce début de XXI ème siècle, la part infime des dispositions,  individuelles et collectives, pour gérer des problèmes ardus et des priorités  inclusives. Le souffle de vie se distingue aussi par la fougue de connaître et de comprendre les événements de la vie. L’élan premier prédispose les interlocuteurs à échanger et à observer des visions opposées sur la place publique, sans craindre le passage d’inhérentes contrariétés. Elles nous renseignent sur l’histoire et la portée des convictions et des réactions intimes. Elles composent tout vécu ainsi que nos appréhensions.

La transmission essentiellement orale des gens de la Cité a jadis exposé la part expressive et émotionnelle du citoyen. Elle demeure indispensable pour initier son rôle et sa participation aux choix et aux changements voulus. Sans des attitudes rigoureusement bienveillantes au service de l’humanité, la gouvernance pourrait gravement se suffire de rituels dissociatifs à L’Onu et de la citoyenneté figée face aux politiques extrêmes, autoritaires, disloquées, solitaires ou  prédatrices.

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