Le syndicat des hôpitaux privés du Liban a estimé à 72 jours seulement, le nombre de jours avant l’épuisement des fonds disponibles pour les patients dialysés, ce qui pourrait amener à mettre, une nouvelle fois, la vie de plus de 4 000 personnes en danger.
Ces derniers soulignent faire déjà face à de nombreuses difficultés financières “en raison du déficit financier de l’Etat et des garants, avec qui assurer la couverture santé des citoyens est devenu une tâche impossible”, soulignant jusqu’à présent avoir réussi à assurer le traitement des patients dialysés “à raison de trois séances hebdomadaires”.
Par un communiqué, ils notent les retards dans le versement des frais hospitaliers, y compris ceux des patients dialysés, de plus d’une année, alors que les établissements font face à des dépenses en médicament, en fournitures médicales, en carburant et en salaire dans des délais n’excédant pas un mois.
Concernant les patients nécessitant une dialyse, l’émigration d’une partie du personnel dont les médecins a amené les hôpitaux à ne plus pouvoir accepter des patients supplémentaires. Ils soulignent que les efforts du ministre de la santé à assurer des fonds nécessaires au maintien des services ont échoués “en raison de difficultés administratives qui nécessitent la coopération de tous les concernés des garants et du ministère des Finances”.
Selon le communiqué, “les coûts de 4 500 patients dialysés s’élèvent annuellement à mille milliards de livres libanaises, et compte tenu du retard actuel, qui dépasse parfois un an, les hôpitaux ne sont pas en mesure d’assurer cette liquidité nécessaire, et il n’est donc pas possible de quelque façon que ce soit de continuer de cette manière.”