Alors que le Luxembourg a ouvert une enquête, suivant ainsi les justices suisses et françaises concernant de possibles détournements de fonds de la Banque du Liban en faveur de son gouverneur Riad Salamé, celui-ci a publié ce mercredi un nouveau communiqué se défendant de toute infraction dans le cadre de ce dossier alors que la police française a perquisitionné un appartement appartenant à la mère de sa fille adultérine qu’il a reconnu au 66, avenue des Champs Elysées.
L’achat de cet appartement aurait été financé par des fonds en provenance d’une société luxembourgeoise appartenant au gouverneur de la Banque du Liban et à son frère Raja Salamé. Le bien immobilier est depuis loué par la Banque du Liban à hauteur de 35 000 dollars par mois.
Riad Salamé se défend de toute malversation et indique avoir demandé à un cabinet d’audit de mener une procédure sur ses investissements.
Il dément ainsi que des versements aient été effectués par la Banque du Liban vers Forry Associates Ltd. qui auraient été payés par des tiers différents. Aucun fond n’aurait été, selon lui, déposés.
Par ailleurs, concernant les opérations adossés à des actifs, il réfute que 150 millions de dollars aient pu être détournés à son profit, notant que la Banque du Liban est officiellement auditée par 2 cabinets, en dépit du fait qu’un d’entre eux ait refusé de signé ses rapports.
Le gouverneur a aussi détaillé son patrimoine, selon issu de sa carrière professionnelle et d’un important héritage.
Statement-17-11-21Pour rappel, le gouverneur de la Banque du Liban est confronté à plusieurs enquêtes à son encontre devant les justices suisses, françaises et luxembourgeoises. Des procédures similaires pourraient prochainement s’ouvrir en Angleterre, voire même aux USA. Il est soupçonné par ses pays de détournements de fonds de la Banque Centrale et son nom figure notamment dans les fameux Panama Papers.
