La résidence de Walid Joumblatt à Moukhtara dans le Chouf. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.
La résidence de Walid Joumblatt à Moukhtara dans le Chouf. Crédit Photo: Francois el Bacha pour Libnanews.com. Tous droits réservés.

Les tensions entre Walid Joumblatt et Samir Geagea ont pris une nouvelle ampleur. Le dirigeant du Parti socialiste Progressiste a ainsi vivement critiqué son ancien allié lors des législatives, Samir Geagea, l’accusant d’avoir permis l’élection du Général Michel Aoun à la présidence de la république, allusion aux accords de Maarab entre FL et CPL.

Walid Joumblatt a ainsi estimé que son ancien partenaire accuse facilement les autres de trahison. “Je n’ose pas nommer un président, je crains d’être surnommé traître”.

Il a aussi refusé l’élection d’un prochain président conflictuel, en réponse aux propos de Samir Geagea qui réclame l’arrivée à Baabda d’un nouveau chef de l’état qui devrait entamer un bras-de-fer avec le Hezbollah, mais d’un président qui doit être capable de gérer la crise financière et “avoir une formation économique et politique, sans être affilié à un parti”.

Walid Joumblatt s’est également déclaré opposé à l’élection de Sleiman Franjieh pourtant soutenu par le Hezbollah avec lequel il a entamé un dialogue en vue des présidentielles, notant que les forces de l’opposition restent fragmentées et que la victoire aux présidentielles sera celle du mouvement chiite et de ses alliés.

L’ancien député s’en était également vivement pris au dirigeant du Courant Patriotique Libre, Gébran Bassil, accusé d’avoir entraver les réformes, notamment dans le secteur de l’énergie.

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