“La probabilité de ce conflit potentiel a augmenté en raison de l’asservissement de l’armée libanaise au Hezbollah, et de la non-pertinence et de l’abandon de la mission de la FINUL pour empêcher la reprise des hostilités”, estime le quotidien The Jerusalem Post,

Les auteurs de l’article estiment ainsi que les hommes de la FINUL pourraient ainsi jouer le rôle de bouclier humain dans un nouveau conflit entre le Hezbollah et l’armée israélienne, notant par ailleurs que le mouvement chiite a multiplié le nombre de sites d’observation militaire des forces israéliennes dans le secteur de la ligne bleue, “un danger clair et présent pour le nord d’Israël”.

Cette information intervient alors que des négociations entre le Liban et Israël avec une médiation américaine se déroulent actuellement avec une possible conclusion d’un accord visant à délimiter les espaces maritimes exclusifs entre les 2 pays. Celle-ci devrait aboutir à la reconnaissance par le Liban d’une frontière délimité par le point 23 en contrepartie de l’obtention de la totalité du champ gazier potentiel de Qana. Des sources médiatiques font également part d’une demande israélienne à un échange d’une partie de la côte libanaise au niveau du littoral qui surplombe la ville libanaise de Naqoura contre une partie supplémentaire de la zone maritime exclusive revendiquée par le Liban.

Pour rappel, le conflit de juillet-aout 2006 avait débuté suite à l’enlèvement par le Hezbollah de 2 soldats israéliens. Cette guerre fait plus de 1200 victimes côtés libanais, la majorité étant des civils dont 30% d’enfants. 173 militaires israéliens ont été tués de leur côté. Le Liban a également subi la perte de nombreuses infrastructures, notamment routières, les forces israéliennes ayant bombardé la majorité des ponts.  Elle s’était achevée par l’adoption de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU.

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