“Batailles” non municipales.

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L’article 1er du décret législatif nº 118 du 30 juin 1977, déclare que .. « La municipalité est dotée d’une personnalité morale,….. Les compétences qui lui sont accordées, reflètent le niveau d’application de la décentralisation administrative. Son rôle se diversifie suivant les besoins et ses fonctions principales concernent les domaines de l’hygiène et la santé publique, l’urbanisme, la construction, le service public, la sécurité, la construction de voies, l’évacuation des ordures, le nettoyage des rues …. Ses préoccupations sont d’ordre social et économique.”

Depuis quelques semaines, la “diversité ” concerne aussi, les “meilleurs” intentions nominales, les coalitions tous azimuts, le droit sans toutes les obligations et la subtilité des corruptions politiques. Elles se répartissent les charges sous couvert d’un “esprit sportif” dominant. Tous les participants aux élections municipales pourront se réserver la bise une fois les accords tacites assumés. Néanmoins, chaque parti et des familles concernés vont chercher à réinitier par tous les moyens, la confiance perdue du citoyen. On nous servira à gogo les manoeuvres de bonne volonté sur un éventail de thématiques bourrées de verbes..

Ce qui manque pourtant au citoyen, à chaque promesse, c’est la stratégie ordinaire d’une exécution! Pour la mettre en marche, une nouvelle génération de politiciens gagnerait à écouter et à apprendre du modèle de Beyrouth Madinati. Elle défend la pensée citoyenne par des moyens explicites et des délais qui répondent aux contextes actuels au meilleur rapport qualité /prix / transparence.
Le passage obligé des élections se déroule certes à travers la sélection de candidats choisis pour défendre comme jamais et maintenant les besoins “ultimes” des citoyens. Cependant, eux n’attendent plus depuis longtemps des mentalités politiques; périmées ou actuelles. Celles ci exposent l’urgence des commodités fonctionnelles pour le citoyen sans relever “le niveau d’application de la décentralisation administrative”. Il demeure bien souvent bas, absent ou largement incomplet. Les moyens pratiquement envisageables pour résoudre la vie complexe des gens dans leurs villes et leurs villages ne font toujours pas la priorité alors que le pragmatisme demeure le seul atout majeur pour convaincre et gagner des représentants qui rassurent les “préoccupations” effectives et “l’ordre social et économique” des gens.

On s’est acharné ces jours-ci à placer des représentants sur des listes multiconfessionnelles et à préserver les influences prioritaires des chefs afin de privilégier le clientélisme au cas pour cas. Les politiciens jouent malgré tout les cartes qu’ils connaissent. On le sait, ils s’accrochent aux élections municipales pour favoriser déjà un avenir propice à leurs convenances lors des prochaines échéances parlementaires. Ils persisteront à promettre tout sourir un avenir meilleur. Le seul pouvoir qu’ils cherchent est finalement celui des intérêts réduits à plusieurs. Dramatique mais vrai, ces personnalités se clament la façade incontournable de nos solutions le temps d’une longue journée au travers de “batailles” non municipales.

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