Le ministre des transports par intérim Youssef Fenianos a annoncé le début des travaux de rénovation de l’aéroport international de Beyrouth.

Ainsi, 18 millions de dollars en provenance d’un prêt d’un montant de 200 millions de dollars de la banque mondiale ont été approuvés en session gouvernementale en février dernier et par le Parlement 25 septembre. Ils se serviront à cet effet.

Cependant, cette somme ne sera pas complète, la rénovation totale des installations actuelles étant estimée à 88 millions de dollars.

Le ministre a également précisé qu’il ne revient pas au ministère des transports de gérer ces sommes ou de conclure les contrats de rénovation mais au CDR. Il continuera cependant à surveiller les travaux effectués.

Cette annonce intervient alors que l’institution a connu plusieurs dysfonctionnements, comme le crash de son système informatique ou encore des dissensions entre les différentes institutions sécuritaires en charge de sa surveillance durant cet été.

Abordant la question du crash du système informatique de gestion des passagers mis en place par la société SITA, Youssef Fenianos a estimé que cet incident n’était pas intentionnel et que cela peut arriver dans toute installation aéroportuaire, comme par exemple à l’aéroport londonien de Heathrow.

Ces premiers travaux ne constituent cependant pas la phase d’expansion de cet aéroport et seront menés par le Conseil le Développement et de Reconstruction (CDR).

Le ministre a également précisé que le plan d’expansion de l’aéroport international de Beyrouth sera conduit conformément au plan du Cabinet de Conseil en ingénierie Dar al Handasah pour la somme de 500 Millions de dollars, à partir de 2020. Il permettra notamment d’augmenter la capacité des installations actuelles de 6 millions à 25 millions de passagers annuellement.

Concernant l’ouverture des aéroports de Kleyat ou de Rayak au trafic civil, le Ministre Youssef Fenianos a précisé ne pas y être opposé mais que cette décision ne peut se faire qu’après la constitution de l’Autorité de l’Aviation Civile décidée en 2002 mais qui pour l’heure est restée lettre morte, en raison d’une part de l’absence de volonté politique mais également de la nécessité de former un nouveau gouvernement seul apte à prendre à nommer ses membres.
Dans l’intervalle, seule la direction générale de l’Aviation Civile est l’autorité de tutelle de l’aviation civile au Liban.

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