Les forces de police municipales de la ville de Beyrouth et de Tripoli ont perquisitionné un certain nombre de stations essence afin de vérifier que celles-ci ne stockaient effectivement plus du carburant dans l’attente d’une possible hausse des prix.

À Beyrouth, des stations essence ont été rouvertes sur ordre du gouverneur de la capitale par la police municipale accompagnée par des éléments de la Sureté Générale, le juge Marwan Abboud, après avoir constaté qu’elles disposaient toujours de stocks suffisants en carburant. Les restrictions imposées aux automobilistes ont également été levées sous la surveillance des forces de l’ordre. Il s’agit de préserver les droits des consommateurs, indiquent les autorités publiques.

Le gouverneur de la ville appelle tous les propriétaires de stations essence à interdire de remplir des galons ou voire même des bouteilles plastique afin d’éviter tout incendie.

Des mesures identiques ont été mises en oeuvre à Tripoli, au Nord du Liban où le juge Ramzi Nahra en charge des affaires municipales s’est également assuré que les stations essence ne disposaient plus de carburants.

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