Le mémorial de Rafic Hariri, situé à proximité des lieux de l'attentat à Beyrouth. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com
Le mémorial de Rafic Hariri, situé à proximité des lieux de l'attentat à Beyrouth. Crédit Photo: François el Bacha pour Libnanews.com

Le quotidien arabophone As Safir a indiqué que le refus du ministre de l’intérieur Ziad Baroud à accorder au Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) en charge de juger les personnes suspectées d’être impliquées dans l’attentat contre l’ancien premier ministre Rafic Hariri, un certain nombre d’information, était que ces informations consistent en la totalité des empreintes digitales de la population libanaise.

Selon le quotidien et conformité avec les lois libanaises, le ministère de l’intérieur n’a transmis qu’une centaine d’empreintes digitales au procureur général de la cour.

Pour rappel, le quotidien libanais Daily Star avait indiqué, dans son édition précédente que le TSL envisageait de mettre sur la liste des personnes et institutions non coopératives, 4 ministres accusés de ne pas coopérer dans le cadre de l’enquête.

Selon The Daily Star, le procureur général du Tribunal Daniel Bellemare aurait demandé le mois dernier, des informations supplémentaires,  informations auxquelles, les différents ministres nommés, à savoir le ministre de l’intérieur Ziad Baroud, le ministre des Transports Ghazi Aridi, le ministre actuel des Télécoms Charbel Nahhas et son prédécesseur et actuel ministre de l’énergie Gébran Bassil, n’ont pas répondu.

Charbel Nahhas aurait estimé  ces demandes contraire à la loi 120 portant sur les écoutes téléphoniques, et violant la liberté publique. Il se serait également inquiété de la diffusion de conversations privées de ministres et de député. Le ministre des télécoms a indiqué au Président de la Chambre que les enquêteurs sont déjà en possession de ses bases de données, acquises de manière non officielle et ne permettant donc pas d’être utilisées dans le cadre d’une procédure légale. De fait, Charbel Nahhas a demandé à ce que soit organisé un débat à ce sujet au sein du gouvernement.

Le ministre des transports Ghazi Aridi a refusé de révéler pour le moment, le contenu des informations demandé, indiquant qu’il s’exprimera à ce sujet en temps et en heure.

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