Le siège du tribunal militaire à beyrouth

Le juge d’instruction du Tribunal Militaire en charge de l’enquête concernant les incidents de Tayyouneh, Fadi Akiki, a mis en examen 68 personnes qui seraient impliquées dans la fusillade qui a fait 7 morts et plus de 30 blessés lors d’une manifestation des sympathisants mouvements Amal et Hezbollah devant le tribunal de Beyrouth lors que des snipers s’en sont pris à eux.

Les 2 mouvements chiites s’en étaient alors vivement pris au dirigeant des Forces Libanaises, Samir Geagea, l’accusant d’avoir placé des francs-tireurs sur les toits des immeubles des alentours. Celui-ci avait récusé ses accusations, notant toutefois qu’il s’agissait selon lui d’un mini 7 mai chrétien. Cela n’a pas empêché le tribunal militaire de souhaiter entendre le dirigeant des FL, indique l’Agence de presse Reuters.

Les responsables des FL continuent à indiqué que leur dirigeant n’aurait pas reçu de convocation officielle à ce jour, comme l’indique le député Eddy Abillamah sur les ondes de Radio Liban Libre. Le parlementaire a aussi accusé les manifestants de porter des armes estimant que celles de la résistance agissent en dehors du cadre légal libanais.

Samir Geagea avait conditionné sa venue devant la justice militaire à celle préalable du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah.

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