Le dirigeant du Hezbollah a indiqué ne pas avoir connaissance d’un quelconque accord avec les Etats-Unis pour obtenir la libération de l’ancien geôlier de la prison de Khiam. Il a également estimé qu’une campagne politique a eu lieu contre le duo chiite Amal et Hezbollah.

Les Etats-Unis auraient également fait pression sur les autorités libanaises pour obtenir cette libération, voire même sur des responsables libanais dont les juges impliqués dans le dossier. Il a réfuté également toute pression d’autres partis libanais.

Depuis l’arrestation de Fakhoury il y a six mois, les États-Unis ont commencé à exercer de fortes pressions sur l’État libanais pour résoudre ce problème et libérer ce collaborateur sans aucune condition.
(…)
Des menaces directes ont été proférées pour placer certaines personnes sur la liste des sanctions, interrompre l’aide à l’armée libanaise, imposer des sanctions économiques et empêcher les nations du monde d’offrir une assistance à l’État libanais.

Hassan Nasrallah a déclaré que cette libération est une mesure dangereuse qui permettra aux USA d’imposer leurs volonté à l’avenir et avoir pris connaissance de cette libération via les médias. Il a indiqué que le Hezbollah n’a pas fait pression sur la justice militaire libanaise et de décrire Amer Fakhoury comme étant désormais un fugitif demandé par la justice libanaise

Le cas de Fakhoury devrait être suivi par le pouvoir judiciaire, car il est un fugitif.

Sur le plan politique, le dirigeant du Hezbollah a une nouvelle fois réfuté que le gouvernement Hassan Diab soit décrit comme le gouvernement mis en place par le mouvement chiite.

Sur les conséquences de cette libération, “le Hezbollah était-il censé organiser une embuscade contre l’armée libanaise et les forces chargées de protéger Fakhoury et le Hezbollah était-il censé abattre l’avion qui transportait le Fakhoury? Est-ce dans l’intérêt du pays et du gouvernement?”.

Il a salué le système judiciaire libanais, Amer Fakhoury faisant toujours l’objet d’un recours en appel et rappelant l’interdiction de sortie de territoire.

Il a également refusé de faire tomber le gouvernement sur cette question ou encore d’organiser des manifestations populaires contre cette libération avec l’épidémie du coronavirus menace le Pays des Cèdres.

Les Américains ont une influence au sein des institutions de l’État libanais et ils ont des individus au Liban et ils activent parfois cette influence, même pendant l’ère de l’administration syrienne.

Hassan Nasrallah a estimé que le tribunal militaire aurait du démissionner au lieu de libérer Amer Fakhoury.

Concernant l’épidémie, Nasrallah a estimé qu’il était honteux de gérer la crise du virus de manière sectaire, ajoutant que le gouvernement devrait isoler toute région qu’il souhaite “même s’il s’agit d’une région chiite”. Il a également révélé que les hommes du mouvement chiite revenus de Syrie ont fait l’objet d’une mesure de quarantaine afin de limiter les risques.

1 COMMENTAIRE

  1. J’ACCUSE ….. ET VOILA HASSAN NASRALLAH QUI REJOINT LES AUTRES POLITIQUES EN ACCUSANT L’AUTRE, SANS ASSUMER SA PROPRE RESPONSABILITE ! VOILA CE QUE J’APPELLERAIS SOLIDARITE !

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