Le journal Al Joumhouria a indiqué que le Président de la République, s’exprimant auprès de ses visiteurs, a estimé possible pour le Liban de surmonter la crise économique qu’il affronte actuellement.

Ainsi, ces difficultés pourraient être graduellement résolues, estime le chef de l’état qui note par ailleurs comme étant injustifié, la crise des marchés financiers et monétaire actuelle au Pays des Cèdres.

Ces propos interviennent en effet après que différentes manifestations ont eu lieu la semaine dernière en raison notamment de la pénurie de dollars vendus à des taux officiels au bénéfice du commerce.

Le président de la république indique que la résolution du problème des déficits de l’Electricité du Liban – actuellement pris en charge par l’Etat au détriment de ses finances- pourrait permettre de faire la différence dans la lutte contre le déficit budgétaire.

Pour rappel, l’EDL bénéficie de près de 2 milliards de dollars de subvention annuellement tout en restant incapable de fournir de l’électricité 24h sur 24 à la population libanaise, cette somme servant essentiellement à l’achat de fioul et non à la mise en place de nouvelles infrastructures de production.

Un plan de remise à niveau de l’Electricité du Liban a été adopté par le gouvernement cette année. De nouvelles infrastructures de production devraient être construites afin de baisser les coûts de production avec la promesse faite d’obtenir d’ici 1 an, une électricité distribuée 24h sur 24.

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Le chef de l’état a estimé que la situation financière actuelle est due à des décennies de politiques économiques ayant échouées et de mauvais choix dont il n’est pas responsable.

Concernant la situation monétaire, le Général Aoun estime la situation sous contrôle, indiquant que la crainte de voir la situation économique s’effondrée “qui s’est développée au cours des derniers jours était inutile car elle provient d’illusions et d’hypothèses réfutées par les réalités financières” transmises par ses experts. Il faisait allusion à la visite, ce lundi, du gouverneur de la Banque du Liban, qui l’avait assuré de la bonne tenue du cour de la Livre Libanaise en dépit d’un taux de change non officiel qui atteignait alors près de 1650 LL/USD contre un taux officiel de 1507 LL/USD en raison d’une pénurie de dollars sur les marchés.

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