Une première cargaison de fioul issu de l’opération d’échange entre fioul irakien et l’ENOC est arrivée au Liban, apprend-on de source médiatique. Ce fioul est à destination des centrales de production d’électricité publique.

Chose à noter: attendue entre le 3 et 5 septembre, cette cargaison arrive finalement le 16 septembre, soit avec plus d’une semaine de retard, alors que le pays des cèdres s’est doté d’un nouveau gouvernement.

Cette information intervient alors que les premières citernes de fioul iranien ont également traversé la frontière syro-libanaise, indiquait la chaine de télévision Al Manar, et alors que les subventions accordées à l’achat des carburants devrait être prochainement levée.

Cette levée intervient faute de fonds disponibles après l’épuisement des réserves monétaires obligatoires de la Banque du Liban.

Pour rappel, les autorités libanaises et irakiennes ont signé le mois dernier un contrat en vue de fournir à Beyrouth 1 million de tonnes de carburant à prix privilégié. Ce carburant devra toutefois être échangé contre du fioul qui sera alors expédié au Liban à destination de l’Electricité du Liban. Chaque mois, entre 75 000 tonnes et 85 000 tonnes feront ainsi l’objet d’un appel d’offre sur une année. Outre ENOC, 2 autres entreprises avaient été approuvée à la fois par l’Irak et le Liban, Independent Petroleum Group et Coral Energy DMCC.

En contrepartie de ce carburant irakien, le Liban s’est engagé à ouvrir un compte en dollar auprès de la Banque centrale libanaise. Les sommes versées pourront permettre aux autorités irakiennes d’acheter des biens et services au Liban sans sortie de devise du Pays.

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