S’exprimant devant le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas, le Président de la République, le Général Michel Aoun, a indiqué soupçonné que certains membres de la communauté internationale souhaitent garder les réfugiés syriens présents sur le territoire du Pays du Cèdre.

Le Liban accueille plus de 1,5 million de Syriens déplacés et environ 500 000 réfugiés palestiniens, et cet accueil a laissé de nombreuses répercussions sur l’économie libanaise et aggravé les crises financières, sociales, éducatives et sanitaires auxquelles il est confronté. (…) Le Liban, qui prend des mesures pour empêcher l’immigration illégale depuis son territoire, espère qu’il sera traité réciproquement par les nations du monde, en particulier les pays européens, car il ne peut plus supporter d’autres charges. (…) Le mépris continu de la communauté internationale pour les appels libanais visant à faciliter le retour des Syriens déplacés dans leur pays a commencé à créer des soupçons selon lesquels certains cherchent à les maintenir au Liban, ce que les Libanais ne peuvent pas accepter en raison de son impact négatif sur la situation démographique qui repose sur l’équilibre entre les différentes composantes libanaises

Le général Michel Aoun, le 12 novembre 2021

Pour rappel, plus d’un million et demi de réfugiés syriens se trouvent actuellement au Liban. Leur situation s’est aggravée avec la crise économique qui touche durement le Pays des Cèdres. Outre le fait que 75% de la population libanaise vit actuellement sous le seuil de pauvreté, 90% des réfugiés s’y trouveraient également. 

1 COMMENTAIRE

  1. La photo illustrant cet article ne semble pas présenter Mme Margaritis Schninas en compagnie du Président Michel Aoun.

    Pour le reste, la réalité parle d’elle-même…

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