La valeur de la livre libanaise continue à se dégrader sur le marché noir, avec un taux de change de 8 800 LL/USD à l’achat et de 8 850 LL/USD à la vente alors que se rapprochent des échéances tant politiques qu’économiques.

Sur le plan politique, un léger mieux avec l’annonce par la Présidence de la République du processus de lancement de la désignation d’un prochain premier ministre, le 15 octobre prochain avec le début des consultations parlementaires obligatoires.

Sur le plan économique, les choses se compliquent toujours alors que les réserves monétaires nettes dont dispose la Banque du Liban devraient être épuisées d’ici quelques semaines avec des risques de pénurie de carburant, de médicaments ou encore les pénuries alimentaires. Pour rappel, ces réserves financent actuellement un programme de subvention aux produits de première nécessité.

Face à ces pénuries et suite à l’annonce des syndicats à souhaiter organiser des mouvements de protestation, les risques de troubles sociaux pourraient se produire, compliquant un peu plus la tâche de la prochaine équipe ministérielle. Certaines sources s’interrogent désormais sur la solidité des agences sécuritaires dont le personnel est également doublement impacté d’une part par l’épidémie du coronavirus COVID-19 et d’autre part par la détérioration du pouvoir d’achat, même si pour l’heure, officiellement, les autorités militaires démentent cela.

Un commentaire?