La chaine MTV Lebanon indique que le président de l’association des propriétaires d’hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a été informé que 3 hôpitaux de la capitale manquent désormais du fioul nécessaire au fonctionnement de leurs générateurs. Cet absence de courant menace ainsi le fonctionnement même de certains services comme par exemple ceux du covid, des patients qui nécessitent souvent le recours de respirateurs artificiels ou encore le maintien au frais de certains médicaments.

Pour rappel, ces générateurs sont largement sollicités en raison de la pénurie de courant au niveau des centrales de production d’électricité publique. Ainsi, faute de fioul également, l’EDL ne peut assurer désormais que 4 heures, voire encore moins, de courant par jour à la population.

Il s’agirait, toujours selon la chaine de télévision, des hôpitaux Bahman, Al Hayat et Qortbaoui.

Cette information intervient alors que la Banque du Liban peine à assurer sa promesse à verser jusqu’à la fin de l’année, en contrepartie d’une hausse du taux de change utilisé de 1507 LL/USD à 3 900 LL/USD, convenu il y a 3 semaines, les sommes nécessaires pour poursuivre l’importation des carburants mais également des médicaments, autre produit critique pour les établissements hospitaliers.

Par ailleurs, les boulangers indiquent également venir à bout de leurs réserves de fioul nécessaire à la fabrication de pain, dénonçant l’absence même de réponse de la part des autorités libanaises.

Pour la population, elle est également confrontée aux pénuries. Après les queues devant les stations essence depuis déjà plusieurs mois, les libanais attendent désormais devant les distributeurs de bouteilles de gaz, après que les distributeurs aient annoncé qu’un tanker est attente de déchargement du gaz depuis 17 jours, faute que la Banque du Liban ait échoué à verser les lignes de crédit nécessaires au paiement de cette marchandise.

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