Les élections parlementaires prévues en mai 2022 pourraient se tenir sans le vote des libanais résidant à l’étranger, indique-t-on de source médiatique en dépit de l’opposition du Courant Patriotique Libre qui exigerait que ce vote puisse avoir tout de même lieu concernant ce volet.
Une nouvelle loi électorale pourrait diviser le Liban en 15 circonscriptions avec un scrutin principalement proportionnel et une dose de scrutin majoritaire. Ces élections pourraient avoir lieu entre le 27 mars et le 8 mai, cela pour éviter l’organisation du scrutin lors du mois du Ramadan.
Par ailleurs, la députée Enaya Ezz El-Din a présenté un projet de loi visant à instaurer un quota de 26 parlementaires féminines – 13 chrétiennes et 13 musulmanes – au sein de la prochaine représentation. Chaque liste devrait également présenter 40% de femmes pour pouvoir être enregistrées auprès du ministère de l’intérieur en charge du scrutin.
La tenue d’un scrutin législatif fait parti des conditions sine qua non de la communauté internationale pour que soit débloquée l’aide à destination du Pays des Cèdres. Cependant, les partis politiques locaux sont largement critiqués depuis de nombreuses années, étant accusées d’être à l’origine de la crise financière actuelle et auteurs des détournements de fonds.