A quelques jours des élections, les représentants des partis se démènent pour prévaloir les sacrifices du temps des guerres et leurs dispositions au présent.

Eux considèrent que seuls des partenaires politiques inconciliables sont responsables des suivis inadéquats, des retards, des complications, des failles, des blocages et des échecs de tant de projets proposés. Cependant, il faudrait justement arrêter de monologuer, de se restreindre aux discours fermés et de se prédisposer enfin à dialoguer autrement pour convenir en premier, non pas aux aspirations opportunes d’un chef de parti ou d’un autre, mais aux étapes immédiates dans les délais les plus courts afin de  répondre aux urgences effarantes des gens!

Comment convaincre un public averti d’un engagement national quelconque sans devoir prévoir les stratégies de dialogues indispensables entre différents députés au nouveau parlement et sans promouvoir des voies et des solutions au delà de la pensée verticale? Il faudrait ne plus contrevenir au sens du réel partenariat politique mais reconnaître, apprécier et tendre la main à des candidatures certes non semblables mais proprement représentatives de la citoyenneté !

Les chefs qui s’acharnent à dénigrer la place évidente et la progression des candidats issus de la société civile dans la majorité des régions confirment ainsi qu’ils refusent de considérer d’autres façons de concevoir et d’agir. D’autre part, des approches positives opposées aux politiques traditionnelles néfastes ou stériles se sont si justement développées dans de multiples régions pour secourir faute de mieux les libanais dans le besoin. La grande majorité de ceux là ne tolère plus de recourir à des tutelles matérielles, psychologiques ou communautaires en leur nom mais ira soutenir par leur vote ce dimanche des personnes sans héritages particuliers à part des parcours de souffrances  subies au nom “des droits du citoyen”, des  savoirs académiques et des avancées proffessionelles consacrées aux solutions les plus adaptées aux manques les plus élémentaires.

Ces libanais sont accessibles et voués à rétablir, à développer et à défendre ce qu’ils font chaque jour et à découvert de mieux.
Il s’agit de l’appartenance proprement citoyenne, libre et conséquente. Eux se refusent par éthique et par respect de tout interlocuteur et de tout dialogue substantiel, tout genre de discrimination ainsi que toute effusion sournoise qui ravive et maintient la donne des susceptibilités religieuses et  communautaires. Les candidats issus de la société civile défendent ainsi deux faits essentiels et incontournables pour la sauvegarde du Liban, la transparence et la structure pragmatique de l’État. Le chemin est encore difficile pour sauver la république. Il est déjà bien plus simple d’indiquer les gagnants et les perdants d’avance dans la course à la transparence et au service du citoyen.

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