Le quotidien Al Akhbar accuse l’ambassadrice des Etats-Unis d’être à l’origine des différends entre la présidence de la république et le premier ministre désigné dans son édition de samedi, notant que l’atmosphère entre les 2 hommes était pourtant positive jusqu’à sa visite au Palais Présidentiel de Baabda.

Toujours selon le quotidien, les principaux points d’achoppements précédents lors des réunions portaient sur les réserves de Saad Hariri sur certains noms proposés au sein du gouvernement, et de l’insatisfaction du président de la chambre Nabih Berri alors que l’atmosphère entre lui et Gébran Bassil s’est tendue après que ce dernier se soit interrogé sur la mission du parlement concernant le bras-de-fer avec le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et les subventions aux produits de première nécessité.

Toujours selon le quotidien, les différends entre les 2 hommes porteraient sur 3 points, le premier étant sur le bureau du premier ministre, l’ancien député Marwan Abou Fadel et Jacques Sarraf faisant l’objet de réserves de la présidence, le deuxième point étant que le candidat le plus apte au ministère de l’intérieur parmi les 4 candidatures actuelles – le général de brigade Muhammad al-Hassan, Marwan Zain et Ibrahim Basbous, et le général de brigade Ahmed al-Hajjar – faisant l’objet d’une opposition de Saad Hariri.

Dernier contentieux, le ministère des finances, avec l’insistance de Nabih Berri à nommer le directeur des opérations de la Banque du Liban Youssef Khalil, qui est désormais même considéré comme le candidat du gouverneur de la Banque du Liban semble dérailler le processus actuel sur ce point litigieux. La candidature du conseiller économique à l’ambassade du Liban à Washington, Abdullah Nasr Al-Din semble pour l’heure écartée, ce dernier n’étant qu’un fonctionnaire de 4ème catégorie.

L’une des principales avancées consistait à ce que le ministère de l’énergie figure désormais parmi les portefeuilles attribués à la communauté sunnite, le Courant Patriotique Libre ayant estimé que ce dernier constituait désormais un poids instrumentalisé contre lui par ses adversaires politiques et qu’il refuse désormais d’assumer

Cependant, depuis la venue de l’ambassadrice américaine, le premier ministre désigné Najib Mikati aurait modifié le nom de 10 ministres chrétiens pour les remplacer sans en avoir précédemment informé le Président de la République, le Général Michel Aoun, note le quotidien.

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