Une ruelle de Bourj Hammoud, quartier arménien de Beyrouth. Source Photo: Pixabay.com
Une ruelle de Bourj Hammoud, quartier arménien de Beyrouth. Source Photo: Pixabay.com

Le marché de l’emploi au Liban ne serait pas compétitif au niveau régional, note Fitch Solution, qui indique ainsi que les investisseurs font face à certaines difficultés dans l’embauche et le maintien du capital humain de leurs entreprises.

En cause, l’étroitesse du marché de l’emploi, les salaires importants par rapport aux autres pays de la région, la faiblesse actuelle du système éducatif, le flux de réfugiés, et l’exode des cerveaux à l’étranger.

Le coût de main d’oeuvre au Liban serait ainsi plus élevé. Le salaire minimal et les contributions sociales augmentent les coûts opérationnels sans donner des gains de productivité suffisants et ne permettent pas d’attirer les talents nécessaires. En raison des défis sécuritaires internes et régionaux, l’embauche de personnes étrangères qualifiées ne peut se faire sans compensations additionnelles élevées.

La flexibilité de l’emploi reste relativement bonne, avec peu de restrictions à l’embauche et au renvoi des personnes. Les indemnités annuelles restent basses. Cependant, ces facteurs ne suffisent pas à compenser les coûts élevées cités précédemment.

Les options de recrutement pour les entreprises sont également limitées par la faible participation des femmes, la disparité sociale et les régulations empêchant les réfugiés d’intégrer la main d’œuvre locale. Parmi les avantages, le manque de cadre législatif stricte et le bas-coût pour l’embauche et le renvoi des travailleurs locaux sont cité par le rapport. Cependant, ces avantages permettent la mise en place d’une exploitation de la main d’œuvre.

Autre manquement du marché de l’emploi, les jeunes sont affectés par l’instabilité sociale du marché de l’emploi.

Par conséquent, le Liban recevrait un score de 54 sur 100 seulement

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