En dépit de la mise en place d’un plan de sécurité pour répondre à leur demande, le syndicat des employés de banques ont décidé de la poursuite de la grève générale ce lundi 18 novembre. Elle avait été entamée ce mardi.

Les employés de banques estiment leur sécurité menacée par la clientèle en raison de la pénurie du dollar et des mesures de limitation de retrait mises en place par certains établissements bancaires.

Ainsi, alors que de nombreux clients souhaitaient retirer des devises étrangères, certaines banques ont mis en place de seuils de retrait en-deçà des seuils précédents en raison de la crise de liquidités à laquelle ils font face. 

Pour rappel, les forces de sécurité intérieures avaient pourtant répondu à l’une des principales exigences des grévistes, les services de sécurité locaux étant complétés par une présence policière et une ligne téléphonique d’urgence devant également être mise en place.

Les établissements financiers sont largement exposés par ailleurs, au risque de la dette publique qui atteint 150% du PIB et aussi à la pénurie de devises étrangères indispensables à l’économie libanaise, largement importatrice. 

Certaines sources évoquent actuellement la possibilité d’un dépôt de plainte contre les dirigeants de certains établissements bancaires et des responsables publics en raison de la vente supposée de produits financiers qu’ils estiment comme étant défectueux. Cette information intervient alors que les obligations libanaises ont été à nouveau dégradées par les principales agences de notations Fitch, S&P et Moody’s. 

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