L'entrée de l'Hôtel Alexandre de Beyrouth.

Après l’hôtel Bristol situé à Beyrouth Ouest, c’est au tour de l’hôtel Alexandre d’Ashrafieh d’être à son tour victime de la crise économique et d’annoncer la fermeture définitive de ses portes.

Ouvert dès 1966, rénové en 1997 et comptant 128 chambres, l’hôtel Alexandre avait réussi jusque là à se maintenir en dépit des difficultés comme celles liées à la guerre civile.

Une crise économique qui impacte durement le secteur hôtelier

Pour rappel, le secteur touristique déjà durement touché par la crise économique libanaise, est également impacté par la baisse du tourisme liée au coronavirus COVID-19 qui a induit une forte rétractation de l’activité économique et la fermeture de l’aéroport international de Beyrouth.

Il ne s’agit cependant pas de la première fermeture d’établissements au sein du secteur hôtelier.

Ainsi, dès février, 785 restaurants, boites de nuit ou autres cafés auraient fermé leurs portes, dont 240 pour le seul mois de janvier, indiquait déjà un communiqué du Syndicat des propriétaires de restaurants.

De nombreux secteurs d’activités sont largement impactés par la crise du dollar, crise de liquidité, une situation qui s’est aggravée avec l’instauration par l’Association des Banques du Liban (ABL) d’un plafonnement des sommes en devises étrangères pouvant être retirées ou encore des transferts de fonds à l’étranger, réduisant encore l’attractivité économique du Liban sur un plan international.

Par ailleurs, le taux de parité entre livre libanaise et dollar s’est également officieusement dégradé, passant de 1511 LL/USD au taux officiel à plus de 3 100 LL/USD au taux officieux.  

Face à cette crise, le Ministre du tourisme Ramzi Musharrafieh évoquait hier, la mise en place de mesures destinées à aider les établissements touristiques à faire face à la crise.

Parmi les pistes évoquées, la mise en place de prêts sans intérêt ou commission seraient en projet

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