Le président du syndicat des boulangers a accusé les minotiers de facturer la tonne farine “extra”, 1,3 millions de livres libanaises, notant par ailleurs, l’absence selon lui, de tout contrôle public sur les prix.

En dépit de ces prix, les boulangeries n’ont, pour l’heure, pas encore haussé les prix, indique Ali Ibrahim.

Cette information intervient alors que les autorités libanaises envisagent de lever les subventions accordées à un certain nombre de produits après que les réserves monétaires disponibles de la Banque du Liban soient sur le point d’être prochainement épuisées. Selon les informations actuellement disponibles, le gouvernement envisagerait ainsi de rationaliser les produits qui pourraient toujours bénéficier de ces subventions. Ainsi, si la farine pour la fabrication de pain ne devrait pas être concernée par l’arrêt du programme, celle à destination d’autres usages comme la pâtisserie devrait voir ses prix être indexés sur le prix du marché global.

Par ailleurs, les syndicats locaux ont annoncé une grève générale ce mercredi, afin également de protester contre la dégradation des conditions sociales et économiques et la levée prochaine des subventions accordées notamment à l’achat de carburants.

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