Un rapport de l’ONU note que la crise économique que traverse le Liban touche encore plus durement les migrants. 50% d’entre eux seraient actuellement sans emplois dont une majorité depuis le derniers trimestre de 2020.
Il s’agirait principalement de travailleurs étrangers en provenance des Philippines, de l’Ethiopie, du Bangladesh ou encore de certains pays africains.
Selon l’ONU, ces personnes ne seraient même plus capables d’assumer le coût d’achat de produits alimentaires.
Par ailleurs, ces individus feraient l’objet toujours d’abus dont des abus sexuels ou encore aujourd’hui du refus de leurs employeurs à les payer. Près de la moitié souhaiterait retourner chez eux mais ne pourraient payer le prix d’un billet retour. D’autres aussi ne pourraient pas retourner chez eux en raison du système Kafala qui les privent de leur passeport au profit de leurs employeurs ou agences d’intérim qui les emploient.
L’ONU réclame donc qu’un financement et des procédures puissent être mises en route rapidement au Liban afin d’assurer leurs départs du Liban.