Le Palais de Justice de la ville de Beyrouth.
Le Palais de Justice de la ville de Beyrouth.

Une manifestation des familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth se déroule actuellement devant le Palais de justice de Beyrouth depuis la fin de cet après midi, après les heurts qui ont eu lieu hier au domicile du ministre sortant de l’intérieur, Mohammed Fahmi.

Les familles, accompagnées par des membres de la société civile et des avocats, réclament la levée de tous les députés et responsables sécuritaires, allusion au refus du ministre de l’intérieur à lever celle du directeur général de la sureté générale, le général Abbas Ibrahim, mais également du parlement qui a demandé un supplément d’information des faits reprochés aux anciens ministres des finances Ali Hassan Khalil, des travaux public Ghazi Zeaiter, tous 2 proches du président de la chambre Nabih Berri, et de l’intérieur Nouhad Machnouk, membre du courant du futur.

Ils estiment ainsi la justice libanaise – qui a “succombé aux pressions politiques” – défend les accusés au lieu de défendre les victimes de l’explosion qui a fait plus de 200 morts et 6000 blessés ainsi que dévasté, outre les installations portuaires du port de Beyrouth, une grande partie de la capitale. Ils appellent par conséquent la justice à se ressaisir faute de quoi, ils “s’attaqueront à ces derniers chez eux”.

Tout bloc parlementaire qui ne répond pas à la demande de l’enquêteur judiciaire de lever l’immunité des prévenus est complice dans le port de Beyrouth.

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