L’ancienne ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques Nada Boustani est montée au créneau après les critiques des Forces Libanaises indiquant que le Liban ne nécessitait pas de 3ème centrale de production d’électricité et estimant que les terrains à acquérir étaient onéreux.

Selon la ministre, “le seul point positif aujourd’hui est le changement radical de la position des “Forces libanaises rompant avec leurs stratégie d’inciter sans se dévoiler contre le projet d’usine de production d’électricité à Selaata”. Nada Boustani rappelle que les études et plans d’implantation de la centrale ont été élaborés par des consultants internationaux indépendants. Il ont confirmé la nécessité de créer un laboratoire dans la région de Selaata et ont obtenu l’approbation du Conseil des ministres.

Ainsi, Nada Boustani indique que le choix de l’emplacement a été édicté sur des critères techniques et environnementaux, rappelant qu’une partie des terrains avait déjà été acquise dès 1978 par l’Électricité du Liban. Ainsi sur 50 000 mètres carrés qui sont nécessaires, 28 000 mètres carrés seraient déjà publics. Quant aux 30 000 autres mètres carrés, ils seraient gagnés sur la mer.

Selon le plan dévoilé en 2019 et remis à jour en 2020, la ministre indique qu’outre la centrale électrique de Deir Ammar, 2 autres centrales doivent être mises en place puisque le réseaux de transport ne peut soutenir une production importante d’électricité en un seul endroit. Il s’agit donc de répartir la production en différents lieux.

L’ancienne responsable précise que le problème de transport d’électricité n’est pas propre à Selaata mais également à la centrale de Zahrani au Sud du Liban.

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