Plusieurs incidents ont émaillé la session parlementaire qui s’est déroulée ce jeudi 28 octobre au Palais de l’Unesco en raison des circonstances posées par l’épidémie du COVID19.

Un premier incident entre le président de la chambre et Gébran Bassil concernait le quorum nécessaire pour approuver les différents projets de lois. Ainsi, le président de la chambre estimait qu’il suffisait que de 59 voix contre 65 normalement pour que les textes législatives puissent être adoptés en raison de la vacance de 10 sièges parlementaires liées à des démissions ou à des décès.

Gébran Bassil a alors estimé que l’approbation de l’amendement de la loi électorale au détriment du vote de la diaspora en faveur de 6 députés et qui n’avait recueilli que 61 voix était illégale et donc constituait une violation constitutionnelle majeure.

Le président du CPL a alors poursuivi estimant que “l’amendement ou l’interprétation de la Constitution nécessite une majorité des deux tiers au parlement et ce changement est rejeté et constituera un article supplémentaire dans la contestation qu’il compte déposer”

Cette information intervient alors que les parlementaires présents ont donc approuvé par 61 voix le même texte de loi confirmant les élections législatives le 27 mars prochain en dépit des objections posées par le Président de la République, le Général Michel Aoun qui avait refusé de la signer et du CPL.

Un autre incident de session a opposé le député César Abi Khalil à l’ancien ministre des finances et député Ali Hassan Khalil qui est également le bras-droit du président de la chambre Nabih Berri au sujet identique du nombre de voix nécessaires pour l’approbation des textes législatifs.

Cet incident a débuté par les accusations d’Ali Hassan Khalil à l’encontre du président de la république accusé de violer la constitution pour ne pas avoir appelé à des élections partielles parlementaires pour combler les sièges parlementaires devenus vacants, ce à quoi le député du CPL a réagi, rappelant que la constitution criminaliser les offenses à la présidence de la république. L’incident s’est clos avec l’intervention du Président de la Chambre Nabih Berri qui indiquait que personne n’avait offensé Baabda et invitant le député du Courant Patriotique Libre à se rassoir.

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