Le classement 2019 de la liberté de la Presse. Le Liban figure au 101 rang mondial. Capture d'écran de l'étude de RSF

Le Liban a reculé d’une place dans le classement 2019 concernant la Liberté de la Presse. Le Pays des Cèdres se situe désormais au 101 rang mondial, selon l’étude publiée par Reporters Sans Frontière (RSF) avec un score de 32,44, à égalité avec le Kenya.

Au Classement 2019 qui inclus 180 pays, la Norvège conserve pour la troisième année consécutive sa place de premier, tandis que la Finlande (+2) retrouve sa deuxième position, au détriment des Pays-Bas (4e, -1), où deux reporters spécialistes du crime organisé sont contraints de vivre sous protection policière permanente. La recrudescence du cyberharcèlement a fait perdre une place à la Suède (3e). Au titre des bonnes nouvelles sur le continent africain, l’Ethiopie (110e, +40) et la Gambie (92e, +30) progressent significativement.  

Au Moyen-Orient, RSF note une dégradation quasi générale de la situation, avec l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Le royaume rétrograde ainsi à la 172e place (-3) et fait désormais partie des dix pires pays de la planète pour les journalistes. 

En Syrie, la guerre civile fait jouir d’une culture d’impunité les responsables des assassinats de journalistes. Ainsi, 2 journalistes ont également été assassinés à la fin de l’année 2018. Le groupe extrémiste Hay’at Tahrir al Sham est considéré comme responsable de cet assassinat par la société civile. Cependant, le conflit en cours rend difficile à ce que justice soit rendue. 

Israël  (88e,, -1) et la Palestine (137e, -3) reculent également suite à l’assassinat de 2 journalistes palestiniens par les forces israéliennes à Gaza.

RSF dénonce également la mise en prison souvent sans jugement de nombreux journalistes en Egypte, Bahreïn, ou en Israël.

La dégradation du classement du Liban serait quant à lui motivé par la mise en place de nouvelles réglementations sur les cybercrimes qui légitimeraient une surveillance en ligne. Selon le rapport, “La traque aux journalistes critiques a même pris des proportions inédites en s’appuyant sur les nouvelles technologies. “

1 COMMENTAIRE

  1. Quand on pense que les pays du Moyen-Orient et du Proche Orient sont incapables de coordonner des lois générales et sont face aux martyrs de ceux qui prévoient à longs termes un avenir meilleur, on a de quoi se poser des questions sur la raison et l’intellect de leur milieu social, en prenant les données immédiates de ce que représente pour chacun d entre eux une fonction sociale.
    C est dire que avoir une fonction sociale, c est un peu délibérer avec son besoin oppresseur de corrompre la vie culturelle éducative et le progrès de l’histoire pour s en mettre plein les poches.
    Ainsi, on parlerait d aberration de la fonction sociale et du dépit dangereux face aux critiques.

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