En dépit de l’atmosphère décrite comme étant positive ces dernières semaines, les discussions entre la présidence de la république et le premier ministre désigné semblent aujourd’hui faire face à quelques difficultés alors qu’elles étaient entrées dans la phase finale.

Aucune nouvelle réunion entre les 2 hommes ne semble être pour l’heure prévue en raison de désaccords concernant les noms proposés des prochains ministres de l’intérieur qui ne seraient pas acceptés par Saad Hariri, des Finances, proposés par Nabih Berri mais rejeté par le chef de l’état, de l’énergie et de la justice. Par ailleurs, certains partis politiques auraient fait également part de nouvelles exigences.

les différends entre les 2 hommes porteraient sur 3 points, le premier étant sur le bureau du premier ministre, l’ancien député Marwan Abou Fadel et Jacques Sarraf faisant l’objet de réserves de la présidence, le deuxième point étant que le candidat le plus apte au ministère de l’intérieur parmi les 4 candidatures actuelles – le général de brigade Muhammad al-Hassan, Marwan Zain et Ibrahim Basbous, et le général de brigade Ahmed al-Hajjar – faisant l’objet d’une opposition de Saad Hariri. 

Dernier contentieux, le ministère des finances, avec l’insistance de Nabih Berri à nommer le directeur des opérations de la Banque du Liban Youssef Khalil, qui est désormais même considéré comme le candidat du gouverneur de la Banque du Liban semble dérailler le processus actuel sur ce point litigieux. La candidature du conseiller économique à l’ambassade du Liban à Washington, Abdullah Nasr Al-Din semble pour l’heure écartée, ce dernier n’étant qu’un fonctionnaire de 4ème catégorie. 

L’une des principales avancées consistait à ce que le ministère de l’énergie figure désormais parmi les portefeuilles attribués à la communauté sunnite, le Courant Patriotique Libre ayant estimé que ce dernier constituait désormais un poids instrumentalisé contre lui par ses adversaires politiques et qu’il refuse désormais d’assumer

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