Wisdom beyond agreements.

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“Vivre dans un monde sans lui appartenir. Emprunter le chemin du milieu, celui de l’équilibre.Ni poursuite effrénée du bonheur dans la dépendance du plaisir des sens, ni excès d’austérité . Toutefois, il ne suffit pas de savoir que ce chemin existe pour l’emprunter, encore faut-il apprendre à marcher.”Ghandi.

La population mondiale témoigne chaque jour du pouvoir incertain de ses dirigeants. Il se caractérise par une lecture étrangement distante des drames humains quoiques correspondants aux projections stratégiques  prévues pour l’humanité. Pour défendre son concept de paix l’Amérique se désengage en prônant un “réalisme” de ses limitations, des retraits et des appuis logistiques à distance. Bien au delà de n’avoir prévu le cours des événements ni prévenu d’horribles massacres et de douleureux exodes, les démocraties perdurent en vieillissant si mal. Elles génèrent l’attirance accrue d’une certaine jeunesse au terrorisme.

L’Arabie des El Saoud combat au Yémen au nom de vouloir préserver la démocratie. Le monde arabe reconnaît enfin sa vocation pour préserver la légalité au delà des intérêts propres au Yémen. La Palestine attend toujours mais sans illusions depuis 67 ans un support effectif. Israël revendique un besoin cynique mais typique de reconnaissance par L’Iran alors que les empreintes sionistes de Daesh déchirent les modes de coexistences.

Le monde a réussi à préserver la bonne conscience d’un accord civilisé avec la République Islamique d’Iran. Cependant, l’essentiel des conflits et des coalitions semble se produire autrement au XXI siècle par le retour des titans, des clans, des tribus et des sectes. Seuls les critères de la confiance mutuelle pourraient finalement valider des accords internationaux, basés sur les principes élémentaires non seulement du respect des différences mais des oppositions aussi.

Joe Acoury.

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