Les compagnies Russes se seraient montrées être intéressées par des investissements dans le secteur de l’énergie et dans le secteur de l’énergie, indique le quotidien saoudien Asharq el-Awsat. Elles attendraient cependant la formation d’un prochain gouvernement pour plus de visibilité.

Cette information intervient alors que plusieurs délégations libanaises, dont celle du premier ministre désigné Saad Hariri, une du Hezbollah et une autre cette fois-ci dirigée par le président du Courant Patriotique Libre se sont déjà rendues à Moscou. Ce mardi, un communiqué de la Sureté Générale annonce également le déplacement en Russie de son directeur général, le Général Abbas Ibrahim, pour une durée de plusieurs jours. L’objectif de cette visite reste pour l’heure inconnue même si ce haut responsable est connu pour avoir été le médiateurs dans plusieurs dossiers, politiques comme dans des négociations en vue de libérer des ressortissants étrangers ou encore économiques avec son déplacement, il y a quelques mois au Koweït pour obtenir l’importation de fioul à destination des centrales de production d’électricité à prix réduit.

La Russie aurait également tenté de convaincre la classe politique libanaise de trouver une solution face à la crise politique actuelle alors que la situation économique locale continue à s’aggraver.

Pour ailleurs, des entreprises russes sont déjà présentes au Liban, notamment avec la présence de Novatek au sein du consortium mené par le Français Total et où est également présent l’italien ENI visant à explorer et à exploiter les ressources pétrolières et gazières qui se trouvent potentiellement dans les blocs 4 et 9 de la zone économique libanaise.

Rosneft a également investi au Liban dès 2019 en gagnant un appel d’offre visant à réhabiliter les installations actuelles de stockage de produits pétroliers du port de Tripoli d’une capacité de 450 000 mètres cubes dans un premier temps puis de porter leur capacité dans une seconde étape à 1.5 ou 2 millions de mètres cubes.

Enfin, un accord a dernièrement été conclu pour permettre la production du vaccin russe anti-covid au Liban, avec 30 à 60 millions de doses de vaccins devraient être produits annuellement avec des matières premières importées de Russie, à destination du marché local mais également pour être exportées. 

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