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” Ceux qui ne sont pas connus, et qui demeurent en silence, sont les vrais hommes….. A l’aube de ce nouveau millénaire, les silencieux sont les personnes les plus utiles à la société, car-êtres de silence et d’intériorite- ils vivent la véritable dimension de l’homme…Dans nos sociétés consuméristes, l’homme ne cesse de parader comme un paon mais il n’apporte aucun soin à son âme. Il exhibe une écorce et des vêtements rutilants qui s’usent et son bons pour les mites. “

Extrait de, La Force du Silence, Cardinal Robert Sarah avec Nicolas Diat, Fayard 2016. 

Marc souffre d’un cancer en phase terminale. Il pose un dernier regard sur son livre autobiographique, ” La part méconnue”. Il précise à ce sujet : “Ce livre met en scène ce que j’ai rêvé d’entreprendre 50 ans durant. Il décrit ma trajectoire avec mon espace intime. Après avoir longtemps discouru au sujet de mes rôles, je décide soudain d’abandonner le pouvoir des mots prometteurs, le langage accusateur et les silences au sujet de mes relations propices. Je me retire surtout pour ne plus défendre ni représenter le fardeau de mes besoins narcissiques . Je vis en ermite dans une grotte, bien loin d”une écorce et des vêtements rutilants qui s’usent et sont bons pour les mites”. Je me suis libéré de ma dépendance aux palabres infinies pour explorer les sensations humaines crues et primitives longtemps décalées au gré des projections illusoires. Je choisis les étapes vécues au contact de la terre, le chemin improvisé des montagnes et les sources d’eau aux hauts sommets, là où les chèvres viennent s’abreuver au jaillissement d’un cours d’eau. Je suis prêt au libre choix sans l’exigence des formes convenues”.

Marc avoue à son fils:

 “Je ne me se soucie plus d’une heure en plus ou en moins d’électricité, de mes manques nutritionels vu la cherté de survie et de l’eau potable si elle est contaminée par le Choléra. Je suis en paix de quitter ce monde où l’animal reste l’espèce la plus libre. Je vais enfin retrouver mes amis dans un espace divin et déguster chez mon artisan de “foul” traditionnel, nos repas des années 1960. Ce chef faisait cuire à petit feu des heures durant les fèves noires, au goût subtilement amer, pour les mélanger ensuite sans les écraser dans un plat creux oriental en céramique. Je suis prêt à ce délice là haut, dans la lumière céleste, assis sur un nuage blanc ! “. 

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