Dans un entretien publié par le journal Al Joumhouria, le Président de la Chambre Nabih Berri, a comparé le Liban à un navire en train de couler.

Le pays est comme un navire en perdition qui coule lentement. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires, cela l’immergera complètement.

Nabih Berri a également estimé nécessaire la formation rapide d’un nouveau gouvernement qui puisse faire face à la situation dangereuse dès que possible.

Selon certaines sources, après l’échec de la nomination de Mohammed Safadi, le Président du Parlement serait enclin de voir Saad Hariri succéder à lui-même. Cependant, cette nomination se heurterait à la volonté du Premier Ministre sortant Saad Hariri à former un gouvernement technocratique excluant les partis politiques actuels, ce que refusent ces derniers.

Ces propos interviennent alors que le Liban reste sans gouvernement depuis la démission du Premier Ministre Saad Hariri le 29 octobre 2019 alors que la pression populaire ne semble pas, pour l’heure faiblir. Les manifestations avaient éclaté sur l’ensemble du territoire libanais dans la nuit du 17 au 18 octobre, les protestataires dénonçant l’ensemble de la classe politique, décrite comme corrompue et ayant mené le Liban à la quasi-banqueroute financière.

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