Beyrouth aussi chaude que la Mecque, c’est pour 2100

467

Selon une étude publiée par l’Organisation Météorologique Mondiale, la capitale libanaise, Beyrouth, connaitra des températures caniculaires d’ici 2100, avec une hausse prévue de 6,1 degrés celsius durant l’été.

Selon la carte interactive publiée par le site, la température équivaudra donc à la moyenne actuelle de la Mecque si des efforts pour contenir les gaz à effet de serre – dont les fameuse émissions de gaz de dioxide carbone – se sont pas rapidement mis en oeuvre. En cause également, l’exil rural et le développement des activités humaines.

Cette étude se base sur 2 scénarios différent, l’un prenant en compte un respect stricte des engagement des états dans le cadre de la COP21 et des accords de Paris. Ce scénario inclus une réduction faible des émissions avec une hausse limitée des températures. L’autre scénario est plus optimiste, avec une réduction des gaz à effet de serre de moitié sans plus de précision.

Parmi les autres effets d’une telle hausse, la hausse des niveaux de la mer, entrainant une densification de l’urbanisation des terres émergées et aussi une désertification accrue de l’environnement. Il est ainsi attendu que le Liban souffre d’une pénurie en terme de ressources hydrauliques. La faune et la flore seraient également impactés avec notamment la difficulté notable de notre symbole national, le Cèdre, à pouvoir s’épanouir sur les hauteurs de nos montagnes. La saison hivernale sera quant à elle, marquée par l’absence de neige.

Alors que ces températures extrêmes sont à craindre, les autorités libanaises, de leur côté, sont toujours à la traine sur les questions environnementales, avec notamment la crise des ordures que traverse actuellement le Liban et la mise en place, en infraction avec le traité international de Barcelone, de 2 décharges à proximité immédiate de la Mer Méditerranée. La réduction des gaz à effet de serre est donc loin de faire parti des préoccupations immédiates des autorités actuelles.

Un commentaire?