L’ambassadeur Plénipotentiaire français en charge du programme Pierre Duquesne a estimé que le programme CEDRE reste toujours valide en dépit de la crise financière que traverse le Liban.

“CEDRE est basé sur des projets, des réformes contre un financement”, indique le diplomate, qui appelle à la mise en oeuvre du programme avec la coordination des parties prenantes domestiques et notamment les organisations non gouvernementales, des représentants de la société civile, du secteur privé et du parlement. Le Liban nécessite des investissements, souligne-t-il, notamment dans les infrastructures, une chose qualifiée de nécessaire pour le développement durable de l’économie locale.

Pierre Duquesne a souligné notamment la nécessité d’investir dans le secteur de la production d’électricité.

“Il faut investir d’une manière ininterrompue et la réforme (du secteur) électrique est essentielle et réclame de la gouvernance et de la transparence”.

Il intervenait à l’issue d’une réunion qui s’est déroulée au Grand Sérail avec les ambassadeurs des pays participant à ce plan présenté lors de la conférence d’aide au Liban en avril 2018.

Le premier ministre Hassan Diab a rappelé l’engagement du Liban à mener les réformes promises afin de restaurer la confiance de la population et de la communauté internationale envers le Pays des Cèdres.

“Nous avons une vision pour corriger l’économie”, indique Hassan Diab, estimant que 2 ans après la conférence d’aide, le Liban essaye actuellement d’améliorer sa situation économique via un programme de réformes.

Un commentaire?