La perplexité semble devenir une place dans un brouillard épais. Là où transparaîssent nos allures sociétales. Certes, elles explosent de richesses et de rapports multiples mais sous la coupe de consensus toujours fluctuants. Il est d’ailleurs fort inquiétant de constater des humeurs susceptibles tandis que tout le monde voudrait sortir le pays de ses grosses problématiques sans devoir s’arrêter aux chicanes. Les points cruciaux pour notre nation concernent le présent et l’avenir, de tout citoyen, des électeurs, des élus et d’une majorité qui s’est abstenue aux élections passées. Quels sont donc, une fois pour toute, les nœuds des libanais ? Sommes nous disposés ou pas à les discuter pour trouver des solutions, à agréer des engagements égaux et à poursuivre des actes responsables, légitimes, proactifs et évolutifs ? Comment sinon, peut-on composer des initiatives conjointement et récolter des ententes fructueuses ?! 

En attendant, les contextes conditionels persistent à prévaloir des accords consensuels. Du déballage verbal aux actes chétifs sur des terrains de vies extrêmement douloureux, l’angoisse de tant de personnes se réduit aux symptômes. Malgré le reflux émotionnel et la déprime, certains persistent encore à proclamer des allégeances dans des milieux de vies misérables . Le citoyen véhicule ainsi ses crises par des réflexions perplexes. Des décideurs s’expriment sans nécessairement convaincre ce contribuable qu’on entend sans vraiment l’écouter. Est-ce par ce que les perceptions citoyennes salutaires ne peuvent prévaloir sur de meilleures affaires ?

Des responsables dévoués parcourent des lieux favorables afin de répondre à des logistiques irrésolues alors que le capital humain, indispensable à l’économie libanaise, existe en abondance chez nous. Des professionnels compétents et expérimentés s’évertuent à proposer mais en vain, des solutions tangibles et économiques. Comment donc se convaincre de la place et du rôle accordés au citoyen quand des responsables ont recours à d’autres espaces et à des intervenants étrangers ?

D’ailleurs, “la personne qui accepte verbalement sa situation mais ne la voit pas réellement, ne la connaît pas, n’y réagit pas, n’est pas consciente et n’est pas réellement en contact. ”

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