Convaincre pour vaincre

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L’expérience des élections municipales en cours au Liban traduit différentes aĺlures et maintes convenances. Elles se constituent des insistances populaires; taire, réserver des voix malgré les conséquences flagrantes de néfastes personnages politiques ou signer du droit personnel pour le changement utile.

Les résultats des élections à Beyrouth désignent des balbutiements, des répétitions et un sérieux message pour la nation.

Le pourcentage de la “réussite” indique des partis qui se réservent le label de “la dernière chance”- Elle repose sur la réanimation d’objectifs inertes au menu des engagements urgents et hâtifs. Cerise sur la récompense accordée aux bons élèves, l’allégeance aux partis se défini par un suivisme total ou la réprimande systématique.
Les “représentants” politiques des principales tendances adverses à prédominances “chrétiennes” inspirent la méfiance de fidèles adhérents. Les chefs serrent leurs ententes selon des coalitions ponctuelles et décident de sceller comme par enchantement l’entente cordiale aux élections municipales. Ces anciens adversaires politiques confirment ainsi que les intérêts circonstanciels suffisent pour basculer un passé douloureux de conflits sanglants et “existentiels”.

L’avenir de la patrie dépendait de qui croyait vaincre sur l’autre , alors qu’aujourd’hui, le rapprochement opportun renforce paradoxalement la confiance des gens en Beyrouth Madinati grâce à son message direct et concret pour l’exercice de la citoyenneté.

Les subtilités des pourvoyeurs financiers et des responsables des partis ne réussissent plus à drainer leur public. Ils échouent à freiner la nette avancée des multiples composantes de la société civile libanaise. Elle émerge fièrement de représentants formés pour résoudre les tâches tout terrain. Eux correspondent aux attentes d’électeurs usés de mots stériles, avides de comportements responsables et dégagés de toute tutelle.

Beyrouth Madinati transparaît par sa cohérence et une sage clairvoyance. Elle indique déjà son avènement par le compter méticuleux des voix et le pointage critique de chaque infraction. Sa percée électorale révèle déjà l’autonomie de sa pensée pour la prévalence du pragmatisme au service des citoyens. Son raisonnement apolitique est spécifiquement fonctionnel et convaincant pour rétablir la démocratie au Liban. Elle est un modèle vivant essentiel pour initier une nouvelle génération de politiciens à convaincre pour vaincre.

Joe Acoury

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